Les Supers Eagles du Nigeria s’invitent dans le dernier carré après 2019

Après un repos de 48 heures, Nigérians et Angolais étaient appelés ce vendredi 2 février 2024 à ouvrir le bal des quarts de finales au stade Félix Houphouët Boigny, dans le cadre de la 34ème Coupe d’Afrique des Nations TotalEnergies CAF. Vainqueur dans la démonstration du Cameroun en 8ème de finale, les Supers Eagles à travers ce match ambitionnaient de retrouver le dernier carré d’as après 2019. Côté Palancas Negras, briser le plafond de fer des quarts de finales, atteints en 2010 était la mission assignée aux poulains de coach Pedro Valdemar.

Nigéria-Angola ou la confrontation entre la meilleure défense du tournoi avec un but encaissé et l’une des meilleures attaques avec 9 buts inscrits en 4 matchs était l’enjeu de ce quart de finale entre deux entraineurs portugais. Ainsi les premières minutes voient la puissance physique nigériane s’imposer à la technicité angolaise. Décidés à ne pas encaisser un but matinal, le capitaine Alfredo Kulembe Ribeiro et ses partenaires monopolisent le ballon et procèdent par des redoublements de passes courtes pour faire courir les colosses nigérians.

A contrario, Victor Oseimhen et ses coéquipiers positionnés en bloc bas, bien compact réduisent les espaces et procèdent par un pressing tout à azimut sur leur adversaire. Un harcèlement qui leur permet d’obtenir la première occasion du match sur un centre de Zaidu Sanusi sur son côté gauche, épaulé par son partenaire Moses Simon qui est repoussé par la tour de contrôle angolaise Gaspar Kialonga. Passée cette frayeur, c’est au tour des Palancas Negras d’inquiéter les Supers Eagles avec Alfredo Kulembe Ribeiro qui voit sa tentative écartée en corner.

Face à deux blocs équipes bien en place, le match est très tactique, telle une partie d’échec. Le milieu de terrain est d’un lieu de bataille. Cette configuration durcit le match, beaucoup de fautes sont commisses. Mais avec leur supériorité physique, les nigérians prennent le contrôle de la rencontre. Le ballon d’or se signale par un coup de tête à la 14ème et 23ème minutes. La combinaison entre Zaidu et Lookman maintiennent la pression sur les buts angolais. Sans se laisser compter, Cristovao Pacienca, Jacinto Dala sonnent la révolte et se montrent dangereux à la 38ème. Une incursion qui oblige les supers Eagles à appuyer sur l’accélérateur. A à la 41ème minutes profitant d’une ouverture sur le côté, Moses Simon prend de vitesse son défenseur. Profitant d’un appel au premier poteau d’Ooseimhn, Adebola Lookam libre dans la surface de réparation ouvre le score.

Les supers Eagles sûrs de leur force

Impuissant face à la force et à la maitrise nigériane, Pedro Valdemar procède à des changements pour déstabiliser le boc nigérian. Ainsi Deivi Vieira et Cristovao Pacienca sortent pour Bruno Dalmeida et André Zito à la 65ème. Une stratégie assez payante, car elle donne un regain de vitalité et permet à l’équipe angolaise de se rapprocher des buts adverses. Lancés dans la conquête à l’égalisation, les palacas Negras se découvrent et subissent les attaques nigérianes. Une situation qui entraine l’arbitre sénégalais Issa Sy à brandir les avertissements à Gaspar Kialonda à la 71ème et à Jacinto Dala à la 73ème. Muet jusqu’à ce stade de la compétition, Victor Oseimhn croit avoir inscrit son premier but de la compétition en reprenant de la tête, un coup franc de son partenaire. Cependant en position hors-jeu, il est rattrapé par la patrouille de la VAR pour invalider son but.

Dans la gestion du match, le maitre à penser des Supers Eagles reposent ses forces en sortant ses pièces maitresses. Oseimhn et Iwobi, ainsi que Lookman sortent pour permettre aux nouveau entrants de consolider le score de 1 à 0, synonyme de qualification en demi-finale depuis 2019, d’attendre sereinement le vainqueur de la confrontation Cap-Vert –Afrique du sud et de permettre à la zone B de l’UFOA d’être en course avec au moins un représentant en attendant la rencontre Mali-Côte d’Ivoire le samedi 3 février 2024 pour une éventuelle seconde place.

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